Raimund Stillfried-Ratenicz (Baron von), 

Nikkō, sanctuaire Tōshō-gū, porte Yōmei-mon vue de la terrasse de la salle du trésor.


Inscription

309 NIKKO


Commentaire

Au premier plan, on aperçoit la salle du trésor. Au centre, un escalier conduit à la terrasse supérieure où l'on distingue à gauche la tour du clocher monumental de style hakamagoshi. À l'arrière-plan, la porte Yōmei-mon (陽明門) au toit galbé qui précède l'enceinte sacrée. Cette célèbre porte, surnommée « porte d'ivoire », est l'œuvre de Kanō Tan'yū et Kanō Yasunobu qui en sculptèrent les douze piliers en 1624. Elle marque l'entrée dans le cœur du sanctuaire Tōshō-gū (東照宮) dont le nom reprend le titre divin posthume conféré à Tokugawa Ieyasu par la Cour impériale, Tōshō Dai Gongen (東照大権現 « La Grande Divinité qui illumine l'Est »).

Ce mausolée a été fondé en 1617 à la mémoire de Ieyasu et fut agrandi en 1624 par l'architecte en chef Kōra Munehiro. Plus de quatre millions de personnes auraient participé aux travaux de construction. Ses très nombreux bâtiments sont abondamment sculptés, décorés et peints dans le style de la dynastie chinoise Ming. Le Tōshō-gū est considéré comme l'aboutissement du style gongen-zukuri (権現造).

Un célèbre dicton japonais affirme : « tant que vous n'avez pas vu Nikkō, ne prononcez pas le mot magnifique (kekkō 結構). 1  »

Le Tōshō-gū de Nikkō est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1999.

Notes

1. 日光を見ずして結構と言うな. Nikkō wo mizushite kekkō to iu na.


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