Kōzaburō Tamamura

Femme transportée en kago par deux porteurs


Commentaire

Une femme s’apprête à faire une excursion en kago (駕籠), transportée par deux porteurs équipés de bâtons de marche. Le voyageur toulousain Georges Labit (1862-1899) décrivait ainsi dans Au JaponSouvenirs de voyage (1890) son expérience du kago pour visiter un lieu inaccessible en jinrikisha (cf. épreuve 15920) :

« Il faut se servir, comme moyen de transport, de cet instrument de supplice appelé le « kango, » sorte de corbeille très petite et de forme ovale. Elle est suspendue à une longue traverse supportée par les épaules de deux hommes. Si les Japonais, qui ont l’habitude de s’accroupir, s’y trouvent fort à l’aise, on ne peut en dire autant des Européens. Chacun de nos kangos a huit porteurs se relayant tour à tour, et aussi gais que les traîneurs de djinriskshas. »


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