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Glossaire

A

Ainame

Cérémonie qui précède la cérémonie Niiname. On y offre la récolte de riz de l'année aux 71 sanctuaires shintō situés autour du palais impérial.

Ajari

Transcription japonaise du mot sanskrit ācārya : titre donné aux grands maîtres bouddhiques.

Amazake

Boisson sucrée et légèrement alcoolisée, à base de riz fermenté.

Amida

Nom japonais d'Amitābha, le Sauveur de la Terre Pure de l'Ouest.

Aoi-mon

Blason en forme de trois roses trémières de la famille shōgunale Tokugawa.

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B

Bekkaku kanpei-sha

Sanctuaire gouvernemental hors catégorie.

Bodaijū - Tilleul

Nom de l'arbre de l'Éveil de Bouddha (figuier des pagodes).

Bosatsu

Transcription japonaise du sanskrit bodhisattva.

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C

Chōzu-ya

Endroit où on se lave les mains et la bouche avant la visite aux divinités.

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D

Daikin-ge

Degré dans la hiérarchie de la cour impériale. 9^e rang sur 26 selon l'ordre fixé sous le règne de l'empereur Tenji.

Daimyō

Seigneur féodal. Le mot daimyō désigne un grand propriétaire de domaine depuis l'époque de Heian. Après l'époque de Muromachi et la période Sengoku, les daimyō sont mis sous le contrôle direct du shōgun à l'époque d'Edo.

Dainagon

Conseiller d'État de la cour impériale. Poste administratif du 3^e rang supérieur de la cour et du 2^e échelon après celui de ministre.

Dainichi-nyorai

Mahāvairocana, le Grand Bouddha Illuminateur.

Daishi - Grand maître

Révérend éminent, titre donné par la cour impériale à un moine suprême bouddhique. Il est généralement décerné après la mort de celui-ci.

Daiyū-kō Reisha

Nom du tombeau de Tokugawa Iemitsu.

Dajō-daijin - Ministre des Affaires suprêmes

Plus haute fonction honorifique du gouvernement de l'empereur au Moyen Âge, décrite dans les codes constitutionnels du pays.

Danjō-garan

Complexe architectural d'un monastère bouddhique composé de plusieurs pavillons.

Dengyō daishi - Grand maître Propagateur de la Doctrine

Titre posthume de Saichō.

Dōnan Gyōja

Personnification de Kannon (Avalokiteśvara, le Grand Compatissant) sous la forme d'un garçon.

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E

Engi-shiki

Réglements de l'ère Engi stipulés sous le règne de l'empereur Daigo, au début de l'époque de Heian. Ils décrivent les cérémonies et le système de la cour sous l'ère Engi (901-923).

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F

Fudaraku-san Seon-ji - Temple Seon-ji du mont Potalaka

Le mont Potalaka est une montagne mythique, résidence ou Terre Pure du bodhisattva Avalokiteśvara.

Fugen-bosatsu

Le bodhisattva Samantabhadra, Parangon de la Sapience et de la Pratique.

Futatesaki

Double étai extérieur sur les colonnes.

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G

Garan

Ensemble des bâtiments importants dans l'enceinte d'un grand temple bouddhique. Au Japon, leur disposition (garan haichi) est déterminée par chaque école et selon l'époque.

Giboshi

Motif décoratif sur les balustrades.

Gion

Abréviation de Gion Shōja (en sanskrit Jetavana-vihāra). Monastère construit au centre de l'Inde par Sudatsu (Sudatta) pour Śākyamuni.

Gojū yuishiki

Cinq étapes de la conscience du tréfonds (en sanskrit ālaya-vijñāna).

Gozu Tennō - Dieu à la Tête de Bœuf

Divinité gardienne du Gion Shōja (Jetavana-vihāra). Au Japon, il est assimilé à la divinité shintō Susanoo no mikoto.

-gū

Suffixe désignant un sanctuaire shintō.

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H

Hachiman

Dieu shintō de la guerre qui signifie Dieu aux huit banderoles dont l’animal symbolique et messager est le pigeon.

Haiden

Bâtiment de prière, situé devant le bâtiment où se trouve l'autel principal du sanctuaire shintō.

Hakama

Pantalon large à cinq plis devant et deux derrière muni d’un dosseret rigide, porté par les nobles du Japon médiéval, dont les samouraïs.

Haori

Veste tombante jusqu’aux hanches ou genoux en laine ou soie portée sur le kimono.

Hatamoto

Force d’élite officielle au service du shōgun dans le Japon féodal.

Heure du bœuf

Entre 1 h et 3 h du matin.

Hōgen - Maître Œil de la Loi

Titre donné à l'origine aux moines de 2^e rang. Au Moyen Âge, ce titre fut attribué aux médecins, artistes et poètes de grande qualité pour récompenser leurs talents.

Hōgyō-zukuri

Style architectural de toits.

Hōjō

Logement du supérieur du temple.

Hokke-ni-ji

Temple destiné aux nonnes.

Hokke zanmai

Rituel de l'école Tendai pour atteindre la vérité bouddhique par la méditation sur le Sūtra du Lotus.

Hon-gū

Autel central, siège des autels qui partagent les mêmes divinités shintō.

Honden

Bâtiment principal du sanctuaire shintō, où se trouve l'autel principal.

Hondō

Bâtiment principal du temple bouddhique.

Hongū

Spécifiquement, l'autel central (hon-gū) du sanctuaire de Kumano.

Hosshinnō - Prince clérical

Titre donné à un prince de la famille impériale après sa tonsure.

Hossō-shū

École bouddhique des Caractères de la Loi, introduite en 653 au Japon par le moine Dōshō. À l'époque de Nara, elle est devenue l'une des Nanto riku-shū, les Six Écoles bouddhiques de la Capitale du Sud (Nara). Kōfuku-ji et Yakushi-ji en sont les centres d'enseignement.

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J

Jigen daishi - Grand maître Œil Miséricordieux

Titre posthume de Tenkai.

Jikaku daishi - Grand maître de l'Éveil Compatissant

Titre posthume d'Ennin.

Jingū-ji

Temple bouddhique attaché à un sanctuaire shintō.

Jinnō Shōtō-ki

Chroniques authentiques de la famille impériale. Histoire publiée par Kitabatake Chikafusa (1293-1354) pour certifier l'authenticité du Nanchō (la cour du Sud) de l'époque Nanboku-chō.

Jinushi_no_kami

Divinité tutélaire locale.

Jōdo-shū

École bouddhique fondée par le grand moine Hōnen au temple Chion-in, vers la fin de l'époque de Heian.

Jōgyō zanmai

Rituel de l'école Tendai pour atteindre la vérité bouddhique. Les disciples font la prière en tournant pendant 90 jours autour d'une statue du bodhisattva Amitabha dans un pavillon.

Jōmyō

Nom japonais de Vimalakirti, personnage imaginaire du Sūtra de l'Enseignement de Vimalakirti (en japonais Yuima-kyō). C'est un bodhisattva laïc. La discussion de cet ermite de haute intelligence avec Monju, bodhisattva de la Sagesse, est célèbre.

Jū-rasetsunyo

Les Dix Rāksasa, ou Dix Filles Démones.

Jūshoku

Supérieur de temple bouddhique.

Jūyō bunka-zai

Propriétés précieuses protégées par la loi sur les biens culturels de 1950. Catégorie juste en dessous de celle des trésors nationaux.

Jūzenji

Aumônier bouddhique de la cour impériale.

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K

Kachō Yojō

Commentaire du Dit du Genji, publié par Ichijō Kanera en 1472.

Kannon

Nom japonais d'Avalokiteśvara.

Kannushi

Prêtre shintō responsable du culte.

Kanpaku - Grand rapporteur

Conseiller suprême dans le cabinet de l'empereur.

Kanpei-chūsha

Sanctuaire shintō de deuxième classe.

Kanpei-sha

Sanctuaire shintō de première classe. Originairement, le kanpei-sha était un sanctuaire dédié aux dieux impériaux, aux empereurs ou aux personnages fidèles à l'empereur. Il recevait des offrandes du ministère des Affaires religieuses (Jingi-kan).

Kara-mon

Style architectural de porte, à deux colonnes principales renforcées par deux colonnes supplémentaires de chaque côté. Sa façade est une voûte dont l'extrémité est courbée vers le haut.

Kegon-shū

École bouddhique de l'Ornementation fleurie. Kegon est le nom japonais du Sūtra Avatamsaka, ou Sūtra de l'Ornementation fleurie.

Keiki

Surnom du shōgun Tokugawa Yoshinobu (1837-1913).

Ken

Ancienne unité de longueur.

Kenshin daishi - Grand maître qui a Vu la Vérité

Titre posthume de Shinran.

Kishimojin

Nom japonais de la déesse Hārītī, Protectrice des Enfants.

Kōbō daishi - Grand maître de la Diffusion de la Loi

Titre posthume de Kūkai.

Kogi-ha - Ancien Dogme

Branche de l'école bouddhique Shingon.

Kokera-buki

Toiture à bardeaux.

Koku

Unité économique équivalant à 180 l de riz.

Kokuhei-sha

Deuxième catégorie de sanctuaire shintō, après le kanpei-sha. À l'origine, le kokuhei-sha était un sanctuaire dédié aux dieux protecteurs du pays ou de la province. Il recevait des offrandes de la part des gouverneurs de province.

Kokushi - Maître national

Titre donné par la cour impériale à un moine suprême bouddhique représentatif du pays. Il est généralement décerné après la mort de celui-ci.

Kondō

Bâtiment principal dans l'enceinte du temple bouddhique. La statue de la divinité principale y est installée. En Chine et au Japon, l'intérieur de ce pavillon est peint en or, d'où le nom kondō, « pavillon d'or ».

Kongō-Rikishi

Manifestation du bodhisattva Vajrapani.

Konkōmyō-ji

Temple destiné aux moines.

Kōro-kan

Hôtel de réception d'une mission étrangère.

Kusenhakkai

Les neuf monts et huit mers qui entourent le mont Shumisen (en sanskrit Sumeru) dans la cosmologie bouddhique.

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M

Manyō-shū

Le plus ancien recueil de poèmes waka. Compilé à l'époque de Nara, il contient plus de 4 500 poèmes d'inspirations et de provenances diverses recueillis sur une période de 400 ans.

Marōdogami - Divinité invitée

Divinité ayant son propre sanctuaire et honorée dans un autre sanctuaire shintō en tant qu'invitée.

Misasagi

Mausolée impérial.

Monju

Nom japonais du bodhisattva de la Sagesse (en sanskrit Manjushri).

Monzeki

Catégorie privilégiée de temples bouddhiques où résidaient des membres de la famille impériale ou de grandes familles aristocratiques, supérieurs du monastère de génération en génération.

Myōjin

Catégorie de sanctuaires shintō dédiés aux divinités particulièrement importantes. Ce terme apparaît pour la première fois dans le Shoku-Nihon-gi.

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N

Negi

Administrateur général et prêtre d'un sanctuaire shintō.

Nigitama

L'une des deux âmes de la divinité, celle qui est vertueuse et bienveillante.

Nihon shoki

Chroniques du Japon, compilées en 720 sur l'ordre de l'empereur, le plus ancien livre d'histoire officielle du pays.

Nyojitsu - Essence de la Réalité

Équivalent japonais du sanskrit Tathāta .

Nyūjō

Méditation ascétique profonde.

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O

Obi

Ceinture traditionnellement en soie d’une longueur habituelle de quatre mètres qui se porte sur le kimono pour trancher avec celui-ci.

Oi no Kiso-goe

Un vieillard traversant le Kiso, carnet de voyage écrit par Hosokawa Yūsai.

Oshō

Grand maître bouddhique qui joue un rôle de guide spirituel. Le titre complet est hōgen ōshō ou kashō, « Maître Œil de la Loi ».

Owari Tokugawa

Une des trois branches importantes (gosanke) de la famille Tokugawa, fondatrice du shōgunat d'Edo. Le clan Owari réside dans la province d'Owari, préfecture actuelle d'Aichi.

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R

Rafu no hōmu

Dans cette légende chinoise, un homme monte sur le mont Rafu où il rencontre une beauté au parfum exquis. Ils mènent une conversation agréable, et après force coupes, il cède au sommeil. Quand il se réveille, la mystérieuse beauté a disparu, et à sa place, il trouve un prunier.

Ribe Ō-ki

Journal intime du prince Shigeakira (906-954).

Rigen taishi - Grand maître Source de la Vérité

Nom posthume de Shōbō.

Rinzai-shū

Une des branches du bouddhisme Zen. Fondée par le moine chinois Rinzai sous la dynastie Tang, elle a été introduite au Japon par Eisai en 1191.

Rinzō

Moulin à prières.

Risshi - Maître en discipline

Troisième haute fonction administrative attribuée par la cour impériale aux moines bouddhiques, après le sōjō, « recteur monacal », et le sōzu, « préfet monacal ».

Ryō

Unité monétaire de l'époque d'Edo, équivalant à 17,8 g d'or.

Ryōkai Mandara - Mandala des Deux Mondes

Mandala double, présentant le monde du vajra et celui de la matrice.

Ryōko

Foyers attachés à la garde des mausolées, dont les membres étaient considérés comme des parias.

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S

Sa-daijin - Ministre de Gauche

Au Moyen Âge, chef de cabinet du gouvernement de l'empereur, après le dajō-daijin, ministre honorifique des Affaires suprêmes, et avant le u-daijin, ministre de Droite.

Sakitama

Esprit bienfaiteur et protecteur.

Sanjū-banshin

Les Trente Divinités Calendaires.

Sannō Shichisha - Sept Autels de Sannō

Sannō (« Roi de la Montagne ») est un autre nom du sanctuaire Hie, ou Hiyoshi-jinja.

Sanron-shū

École bouddhique originaire de l'Inde, introduite au Japon en 625 par le moine Ekan. À l'époque de Nara, elle est devenue l'une des Nanto riku-shū, les Six Écoles bouddhiques de la Capitale du Sud (Nara).

Seigoku sanjūsan fuda-sho

Pèlerinage des trente-trois célèbres statues de Kannon Bosatsu (le bodhisattva Avalokiteśvara) de la région du Kansai, dans l'ouest du Japon. Ce pèlerinage s'est développé vers l'époque de Muromachi et existe toujours.

Senjū nenbutsu

Pratique de méditation par la récitation du nom de Bouddha.

Shachihoko

Décoration en forme de monstre marin censée protéger un édifice contre les incendies.

Shaka-nyorai

Sākyamuni, le Bouddha fondateur.

Shichi-dō garan

Complexe architectural d'un monastère bouddhique composé de sept pavillons.

Shikunshi

Les quatre arbres nobles : prunier, chrysanthème, orchidée et bambou.

Shimenawa

Corde sacrée torsadée en paille de riz, destinée à marquer un lieu sacré ou éviter le mauvais esprit. Elle est accrochée à un endroit dédié aux divinités shintō (kami), ou tendue autour d'un objet, comme un vieil arbre ou un rocher.

Shin-gū

Autel d'un sanctuaire shintō construit postérieurement au hon-gū, et dédié aux mêmes divinités.

Shin Kokushi

La Nouvelle Histoire nationale, chroniques du Japon, aujourd'hui perdues, probablement compilées sur ordre de l'État au milieu de l'époque de Heian.

Shingon-shū

École bouddhique ésotérique du Grand Véhicule. Le grand maître Kūkai l'a introduite au Japon en 806 après ses études en Chine.

Shingū

Autel postérieur (shin-gū) de Kumano.

Shinjō

Cérémonie dirigée par l'empereur le 2^e jour du lièvre du 11^e mois du calendrier lunaire, pour offrir aux dieux la récolte de riz de l'année et partager le repas avec eux.

Shintō

Religion la plus ancienne du Japon pratiquée avant le bouddhisme arrivé dans l’archipel au v^e siècle.

Shōgun

Abréviation de sei-i-tai shōgun, « généralissime chargé de la pacification des barbares ». À l'origine, ce titre donné par la cour impériale à la fin du viii^e siècle désignait le chef de l'armée expéditionnaire contre les habitants du nord du Japon, appelés Ezo. Depuis l'époque de Kamakura, le titre est donné au chef du shōgunat.

Shoku-Nihon-gi

Suite du Nihon shoki, « Chroniques du Japon ». Compilée en 797 sur l'ordre de l'empereur par Sugawara no Nomamichi, c'est le second livre d'histoire officielle du pays.

Shōnin - Grand maître bouddhique de sagesse

Le titre complet est hōkyō shōnin, « Saint Pont de la Loi ».

Shōshinji

Un des sept autels principaux du sanctuaire Sannō.

Shuko

Gardiens civils des mausolées.

Shumisen

Nom japonais du mont Sumeru, le centre de l'univers selon la cosmogonie bouddhique.

Shushō-e

Assemblée religieuse bouddhique, centrée sur la lecture des sūtra et la prédication.

Sōjō - Recteur monacal

Plus haute fonction administrative chez les moines bouddhiques, attribuée par la cour impériale. Elle est suivie par le sōzu, « préfet monacal », et le risshi, « maître en discipline ».

Sōrin-tō

Stūpa en forme de colonne surmontée d'anneaux décorés, contenant des sūtra.

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T

Tahō-tō

Style architectural de pagode à deux toits. La partie supérieure est un dôme et la partie inférieure un cube.

Taikō

Titre donné aux sesshō (régents), dajō-daijin (ministres des Affaires suprêmes), et kanpaku (grands rapporteurs). S'applique également aux hommes qui cèdent leur titre de kanpaku à leur fils.

Taishokkan

Dans le système ancien de rangs de cour, titre suprême, de la première classe et du premier rang. Il ne fut donné qu'à Kamatari. Dans le système qui lui a succédé (ritsuryō), il est équivalent au titre de shō ichi-i .

Tamagaki

Haie délimitant le domaine du sanctuaire shintō.

Tamagawa - Rivière de cristal

Nom apparaissant dans la poésie waka comme un uta-makura. Il existe six rivières de ce nom au Japon.

Tarō

Prénom courant de garçon.

Tendai-shū

École bouddhique du Grand Véhicule, basée sur le Sūtra du Lotus .

Tokugawa

Nom de la dynastie des shōguns qui dirigèrent le Japon de 1603 à 1867 (période Edo). Le premier d’entre eux fut Tokugawa Ieyasu (1543-1616) et le dernier Tokugawa Yoshinobu (1837-1913).

Torii

Portique en bois laqué rouge ou en pierre, situé à l'entrée d'un sanctuaire shintō. Il sert symboliquement à limiter le domaine du sanctuaire en séparant le monde sacré et le monde profane. Les torii peuvent être uniques ou en succession.

Tsukinami

Cérémonie dirigée par le ministère des Affaires religieuses (Jingi-kan) deux fois par an, le 11^e jour des 6^e et 12^e mois du calendrier lunaire, pour la paix du pays et la prospérité de l'empereur.

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U

U-daijin - Ministre de Droite

Numéro deux du cabinet du gouvernement de l'empereur au Moyen Âge, après le sa-daijin, ministre de Gauche.

U-kon'efu

Service de gardes du corps de la cour impériale au Moyen Âge.

Uemon-taifu

À l'origine, titre de fonctionnaire de troisième classe et de cinquième rang de la Garde des Portes Droites des Palais et des Châteaux, nommé par la cour impériale. Après l'époque de Kamakura, c'est devenu un titre purement honorifique donné aux guerriers.

Uta-makura

Nom de lieu traditionnellement attaché à une image poétique dans la poésie waka.

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W

Watatsumi

Esprit marin.

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Y

Yagura

Terme générique employé le plus souvent pour désigner une tour ou tourelle dans l’architecture des châteaux japonais.

Yahashira no mikogami

Nom donné aux huit enfants du couple Susanoo et Kushiineda-hime.

Yakushi-nyorai

Nom japonais du Bouddha Bhaisajyaguru, le « Maître aux Remèdes ».

Yakushi sanzon

La Triade de Yakushi, le Bouddha Bhaisajyaguru et les deux bodhisattvas Suryavairocana et Candravairocana.

Yatsumune-zukuri

Style architectural d'édifices shintō.

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Z

Zen

Secte bouddhique qui attache de l'importance à la méditation en position assise (zazen). Son fondateur est le moine chinois d'origine indienne Bodhidharma (en japonais Daruma). La pratique a été introduite au Japon depuis la Chine vers l'époque de Kamakura.

Zenji - Maître de méditation

Titre donné par la cour impériale à un moine suprême du bouddhisme zen pour sa grande connaissance de la loi bouddhique. Il est généralement décerné après la mort de celui-ci.

Zōei-azukari

Chargé de construction.

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